Une immense toile blanche couvre la scène. Des corps en mouvement : des danseurs (hommes, femmes, jeune fille), un dessinateur/peintre et un joueur de basson. Des chaudières de peinture. Dialogue. Le concept est de toute simplicité. Les corps bougent au son de la musique, l'artiste s'en inspire pour tracer des figures sur la toile. Changer la recette, essayer toutes les combinaisons. Une danseuse s'inspire des lignes tracées pour mettre son corps en mouvement. Une autre grimpe sur le dos du peintre, contraignant ainsi son geste. Un danseur peint avec les cheveux de la danseuse qu'il porte. Etc. Etc. Etc. Les figures sur la toile tout comme celles créées par l'amalgame des corps dansant sont autant de monstres hybrides que l'est l'oeuvre entière : gigantesque chimère, un tiers danse, un tiers musique, un tiers art visuel. Jusqu'à ne plus savoir où l'un commence, où l'autre se termine. Transdisciplinarité. Au-delà des pratiques artistiques distinctes, une forme totalement nouvelle et indépendante est créée dans la fusion, le dialogue continu.
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